Suite à l’événement « Sharp eyes on China » à Lugano du 18 au 24 février 2024, organisé par la Fondazione Diritti Humani, de nombreux visiteurs ont eu l’occasion d’approfondir leurs connaissances sur l’état des droits de l’homme, mais aussi sur la culture au Tibet et au Turkestan oriental, à travers des conférences, des discussions et des événements.
Fondazione Diritti Humani écrit :
« Nous avons le privilège d’être les citoyens de nations où les libertés d’expression, de protestation, d’information, d’éducation et de croyance, acquises par des luttes pacifiques ou non, sont garanties, mais nous ne devons pas oublier qu’il s’agit des besoins de chaque être humain et, surtout, qu’ils ne sont ni un cadeau d’un gouvernement ni garantis pour toujours.
Nous devons donc protéger les droits de l’homme en exigeant leur respect partout dans le monde, tout en défendant ceux qui en sont actuellement privés.
Concrètement, nous ne pouvons pas accepter que la Suisse conclue des accords de libre-échange avec des partenaires commerciaux et/ou des nations qui ne disposent même pas sur le papier (ou : si ce n’est pas sur le papier) d’une loi garantissant les droits des travailleurs ; en particulier, il est contraire à tout principe d’éthique et de justice de continuer à importer des marchandises produites avec le travail forcé tel qu’il est pratiqué dans le Turkestan oriental (Xinjiang chinois).
Avec une économie au service de la politique, le gouvernement de la République populaire de Chine agit à plusieurs niveaux au Tibet et au Turkestan oriental : par un contrôle généralisé de la population, par l’emprisonnement et la torture ; en même temps, il façonne et déforme le récit historique, politique et culturel de la réalité de ces pays occupés par la RPC, pour son propre bénéfice et sa consommation ».
Utilisez vos connaissances, votre liberté et transformez-les en actions concrètes :
Écrivez des lettres (téléchargeables) demandant la libération des millions de prisonniers dans les camps dits de « rééducation » au Turkestan oriental, l’arrêt des internats forcés avec éducation uniquement en langue et culture chinoises au Tibet, ainsi que la libération et l’arrêt de l’emprisonnement et de l’expulsion des habitants du district de Dege dans la préfecture de Kardze, à l’est du Tibet, ordonnée pour faire place au barrage du Yarlung Tsangpo.
Publiez ces lettres sur vos médias sociaux dès que vous les avez envoyées, ou le texte, et ajoutez la mention « Je suis un ami ».
#TIVEDO et
@SociétéAmitiéSuisseTibétaine – Organisation à but non lucratif
@gstf_sast,
pour que cet événement soit suivi d’un véritable acte d’engagement.
Nous pouvons aider les autres en donnant de l’argent, mais nous pouvons aussi et surtout les aider en faisant pression sur le gouvernement. N’oublions pas que le gouvernement, c’est nous et que ceux qui y siègent ont été élus par nous pour nous représenter.
Nous pouvons diffuser des messages de paix et d’unité pour nous rappeler les valeurs les plus profondes inhérentes à l’être humain et les défendre.
Consultez la pétition à ce sujet :
Stop à la relocalisation forcée et à la construction de barrages à Dege Wonpotoe, Tibet