Remise de la pétition « Ligne rouge pour la Suisse » avec plus de 14 000 signatures

19. septembre 2024

Les organisations tibétaines GSTF, TGSL et VTJE, ainsi que l’Association Ouïghoure Suisse, GfbV et Campax, ont remis aujourd’hui (18.09) au Conseil fédéral et au Parlement une ligne rouge de plus de 140 mètres de long pour les négociations avec la République populaire de Chine.

Cliquez ici vous trouverez le communiqué de presse officiel.

Les droits de l’homme doivent constituer une ligne rouge dans les négociations à venir sur le développement des relations commerciales avec la République populaire de Chine.

Nous avons recueilli plus de 14 000 signatures pour notre pétition au cours des dernières semaines – cela représente donc une signature par centimètre de ligne rouge ! C’est la longue ligne rouge que nous donnons au Conseil fédéral pour les négociations qui seront lancées la semaine prochaine (le 23 septembre).

Nous rappelons au Conseil fédéral que l’art. 54 al. 2 est un mandat constitutionnel officiel pour protéger et promouvoir les droits de l’homme – cela s’applique également à l’organisation des relations commerciales avec la Chine.

Pourquoi est-ce important :

  • Le Conseil fédéral lancera la semaine prochaine (23 septembre) les négociations sur l’extension de l’accord de libre-échange avec la République populaire de Chine.
  • Après avoir longuement œuvré à l’ouverture des négociations avec Pékin, le Conseil fédéral a reçu fin août le feu vert final de la Commission de politique extérieure du Conseil national.
  • Le Conseil fédéral et la Commission ont toutefois refusé de procéder à une évaluation de l’impact de l’ALE sur les droits de l’homme ou d’inclure des dispositions contraignantes en la matière dans le mandat de négociation.
  • La pression de la société civile est donc nécessaire pour que les droits de l’homme ne soient pas oubliés dans les négociations.

Le dépôt de notre pétition aujourd’hui n’est pas une fin, mais seulement un début :

  • Le cas échéant, nous envisagerons aussi sérieusement un référendum.
  • Nous allons maintenant surveiller de près le Conseil fédéral alors qu’il négocie l’accord de libre-échange avec la République populaire de Chine.
  • Au nom de plus de 14 000 personnes en Suisse, nous disons clairement qu’il ne peut y avoir d’accord de libre-échange sans droits de l’homme. Nous continuerons à nous battre pour cela.