Fin janvier, des nominations à des postes de direction dans la soi-disant « Région autonome du Tibet » (RAT) ont été annoncées. Le Tibétain Karma Tseten a été nommé gouverneur et le Chinois Yan Jinhai est devenu président du « Congrès du peuple » (parlement de la RAT). Tous deux ont fait le vœu, dans les médias officiels, d’œuvrer pour « une unité encore plus grande entre le Comité central du Parti et le camarade Xi Jinping ».
Le Chinois Han Jiang Wenpeng est devenu directeur du comité de supervision qui veille à la discipline du parti. Les médias officiels l’ont surnommé le « chasseur de tigres », ce qui laisse penser qu’il avait déjà joué un rôle dans la persécution des cadres non fidèles à la ligne. Cette nomination a été annoncée le même jour que la suspension d’un autre cadre tibétain, Che Dralha. Ce dernier était également pressenti pour devenir directeur du comité de surveillance. Che Dralha est accusé de « graves violations de la discipline du parti et des lois ». De telles accusations générales sont souvent prétextées pour écarter des cadres dont les positions ne sont pas absolument conformes au parti.
Campagne internationale pour le Tibet, 24 janvier 2025 // Dr. Uwe Meya
Photo : Yan Jinhai (Photo : ICT)